Madame la présidente, la question du service civique est centrale pour notre mission d'information, qui s'intéresse de très près aux ressorts de l'engagement citoyen, dont le service civique peut donner le goût à notre jeunesse.
J'ai donc beaucoup de questions à vous poser. Si toutes ces questions ne peuvent être abordées ce soir faute de temps, peut-être pourriez-vous nous adresser par la suite des éléments écrits pour nourrir notre réflexion.
Pouvez-vous tout d'abord nous préciser le profil des jeunes que vous accompagnez (origine géographique, niveau d'études, etc.) ?
Existe-t-il à votre connaissance un profil type du volontaire accueilli par Unis-Cité par rapport aux autres volontaires du service civique ?
Le profil des jeunes filles effectuant un service civique présente-t-il selon votre expérience des spécificités par rapport à celui de leurs homologues masculins ?
Comment Unis-Cité assure-t-elle la formation citoyenne de deux jours que doivent suivre les volontaires du service civique ? Qui est en charge de cette formation et comment se déroule-t-elle ? Quel en est le contenu ?
Comment Unis-Cité travaille-t-elle avec l'Agence du service civique, dont nous entendons la présidente demain, et avec l'Institut de l'engagement créé par Martin Hirsch, dont l'audition est prévue dans quelques semaines ?
Disposez-vous d'études sur les raisons poussant les jeunes à s'inscrire en service civique ? Sur le taux de satisfaction des volontaires après ce service ? Percevez-vous à cet égard des différences selon le territoire d'origine (grande métropole, territoire rural, etc.) ?
Un suivi des jeunes est-il assuré après le service civique par Unis-Cité ? Quel en est le bilan en termes d'insertion socio-professionnelle et d'engagement citoyen ?
Le plan de relance a prévu la création de cent mille nouvelles missions en 2020-2021, en plus des cent quarante mille missions annuelles. Quelles en ont été les conséquences pour Unis-Cité ?
Quels sont les défis que doit désormais selon vous relever le service civique ? En particulier, y a-t-il des jeunes que vous n'arrivez pas à toucher ?
Selon les réponses reçues par notre mission sur la plateforme de consultation des élus locaux, la question de la mobilité des jeunes issus des territoires ruraux est présentée à de multiples reprises comme un frein pour leur accès au service civique. Avez-vous des pistes pour évoluer sur ce point ?
De nombreuses réponses d'élus locaux font état de difficultés d'ordre administratif et de la nécessité de simplifier les démarches s'imposant aux organismes d'accueil. Qu'en pensez-vous ? Comment concilier cette exigence de simplification et la nécessité de prévoir un cadre rigoureux, dans l'intérêt des jeunes ?
Enfin quel regard portez-vous sur l'articulation entre le service civique et le service national universel (SNU) ?