Au cours de vos vingt années d'engagement, comment avez-vous vu cette déliquescence de la citoyenneté ? À quel moment est-elle apparue plus prégnante ? Quelles sont les causes de ce renversement ?
Vous avez évoqué 480 communes engagées dans votre démarche. De quels types de communes s'agit-il ? Je pense que la notion de citoyenneté est plus vivante dans des communes plus petites où les élus organisent de la participation.
Dans vos propos, nous nous trouvons à la frontière entre la participation et le participatif. La limite est vraiment ténue.
Par ailleurs, ressentez-vous une approche de la citoyenneté différente en fonction des générations ? Vous avez dit que les jeunes s'engageaient plus facilement en faveur des causes qui leur tiennent à coeur. Ne pensez-vous pas que notre société fait de la citoyenneté à la fois individualiste et collective, bien que cela semble paradoxal ?
Au sein des ateliers que vous animez, parvenez-vous à capter tous les milieux sociaux ? Nous voyons bien que, souvent, lorsque les maires organisent des réunions publiques dans les communes de taille moyenne, on peut presque deviner à l'avance qui se déplacera. Comment capter les personnes qui ne viennent pas ?