Puis M. Yves Aubert est intervenu au nom de l'ADF pour insister également sur la complexité du dispositif de formation professionnelle, situation qui a conduit à la mise en place de commissions communes ARF-ADF avec des résultats variables selon les départements. Il a précisé que ces derniers ont deux défis majeurs à relever :
- d'une part la qualification, du fait de l'évolution des compétences vers de nouveaux métiers nécessitant un service de plus en plus personnalisé et l'organisation d'un travail en réseau ;
- d'autre part les publics en insertion, qui ont des besoins spécifiques, comme l'ont montré des études sur les bénéficiaires du RMI dans le Val d'Oise. Ces études mettent en évidence le fait que deux tiers des bénéficiaires n'ont pas ou peu de qualification, et que le niveau de formation aide à la sortie du RMI.
a souligné que l'objectif est alors d'articuler les formations à l'accès à l'emploi et d'améliorer la souplesse et la réactivité du système, afin de « sortir du virtuel ». Aussi bien les départements cherchent-ils à redéfinir les parcours en faveur des Rmistes, afin de les rendre plus personnalisés et plus axés sur l'emploi (cas des formations de boulanger, à titre expérimental dans le Val d'Oise).