Sur la communication, d'abord, je dirais qu'elle s'est plutôt mal passée, parce que l'information n'est quasiment pas passée du tout, surtout auprès des enseignants eux-mêmes. Le discours du ministère a changé plusieurs fois, l'information « descendante » a été mal faite, au sein même du ministère. Dans ces conditions, ce sont davantage les collectivités qui ont informé les enseignants, ce que nous déplorons. Des enseignants nous interrogeaient sur les finalités de la réforme et sur leur emploi du temps faute, manifestement, de trouver des réponses auprès de leur ministère. De leur côté, les parents se sont placés dans la perspective de la réussite scolaire de leurs enfants. Si l'étalement des rythmes scolaires renforce les chances de réussite, les parents sont favorables à la réforme. Cependant, dans de très nombreux cas, les écoles privées refusent de passer aux quatre jours et demi, ce qui peut constituer un critère de sélection pour les parents. Nous verrons ce qu'il en est à la rentrée prochaine, mais je crains que ce décalage dans les rythmes scolaires ne creuse l'écart entre le privé et le public.