En matière d'AUT, la difficulté consiste à s'assurer qu'elles s'appuient sur des prescriptions authentiques. Ces décisions restent juridiquement attaquables. D'une manière générale, les autorisations concernent les affections aigües, qui nécessitent un traitement de longue durée. Dans ce cas de figure, le sportif ne devrait pas disputer des compétitions. Certains, comme les asthmatiques, ont abusé de tel ou tel produit.
Je ne vois que les contrôles inopinés pour débusquer les tricheurs. Les sportifs de haut niveau qui veulent disputer des compétitions internationales doivent se soumettre à un certain nombre de contraintes. Ils reçoivent suffisamment de contreparties positives ! Et rien ne les oblige, s'ils n'acceptent pas ces règles, à poursuivre une carrière sportive.
La chasse aux pourvoyeurs de produits dopants est essentielle. C'est la mission des services répressifs. La police nationale, Interpol participent au colloque que nous organisons : ils se tiennent au courant des réactions des mouvements sportifs et nous renseignent sur leur travail.