Les données de nos clients restent leurs données. Nous n'avons pas vocation à nous les approprier et à en faire le commerce.
Certes nous évoluons dans une économie de données. De nombreuses entreprises traditionnelles vont devenir des entreprises digitales - dans le monde de l'automobile, de la santé ou même de l'agriculture. Un usage des données existe pour apporter des bénéfices - notre outil Skype dispose ainsi d'une fonctionnalité Skype translator de traduction simultanée, à travers l'apprentissage par la machine de données des langues utilisées. Il ne s'agit pas d'écouter les conversations, mais d'utiliser la donnée pour que la machine apprenne et sache traduire. C'est de l'exploitation de la donnée, non pas à des fins de commercialisation de vos données, mais pour améliorer nos produits, créer des fonctionnalités et les sécuriser.
Nous sommes effectivement dans un monde d'usage de la donnée, puisque l'intelligence artificielle suppose de la donnée. C'est une question de souveraineté numérique : pour que l'Europe et la France puissent avancer et accroître leur compétitivité dans cette révolution industrielle portée par le numérique, il faut que les entreprises accèdent à la donnée et utilisent la donnée. Les voitures connectées se développent sur la base de la donnée. Il existe toutefois une différence entre la collecte et l'utilisation de la donnée à des fins pertinentes pour l'utilisateur ou l'industriel qui développe des solutions et l'usage abusif des données.