Sur l'aspect juridique, il existe un très grand sentiment d'impunité sur les réseaux sociaux. Chez Bodyguard, nous souhaitons que la peur change de camp. De nombreux utilisateurs profitent de leur anonymat pour relayer des contenus harcelants. Cependant, la vie virtuelle ne se distingue pas de la vie réelle et prend même parfois plus de place. Or, en France, aucune sanction n'a jamais été prononcée sur des cas de cyberharcèlement, à l'exception du cas de Marvel Fitness. Cette impunité s'explique par la complexité du droit français en la matière. À cet égard, la proposition de loi de Laetitia Avia contenait des contradictions, mais aussi un certain nombre d'éléments intéressants qu'il est dommage d'avoir abandonné.