À mon sens, il faut que le cyberharcèlement soit intégré dans le code pénal, en mettant l'accent sur la vulnérabilité des mineurs en tant que victime ou harceleur. Dans le RGPD, cette vulnérabilité est soulignée, mais il est difficile d'en comprendre les conséquences pratiques, notamment en termes de sanctions.
Le chef d'établissement doit avoir un rôle privilégié en la matière, afin que les sanctions pénales n'interviennent qu'en dernier recours. En Finlande, 85 % des cas sont réglés par le chef d'établissement et les acteurs qui l'entourent. C'est le modèle que nous devons privilégier afin que le droit pénal ne soit que l'ultime recours.