Je ne fais que reprendre ce qu'a dit le Premier ministre. Mais le discours du Medef, qu'il est bon de mettre en regard, va clairement à privatiser une partie de l'assurance maladie en réduisant le panier de soins pris en charge par la sécurité sociale pour augmenter la part de la complémentaire, voire de la surcomplémentaire ; autrement dit, faire la part belle aux assureurs. C'est pourquoi nous ne pouvons souscrire, ni de près ni de loin, à une telle politique.