Le taux de prélèvements fiscaux et sociaux sur le travail en France est de 26 %, un niveau exceptionnellement élevé par rapport à nos partenaires européens. 110 milliards d'euros pèsent sur les entreprises, dont 60 milliards d'euros de charges sociales et 50 milliards d'euros d'impôts. Le Gouvernement souhaite assurer une convergence pour atteindre des niveaux comparables à ceux de nos grands voisins à l'horizon 2020 grâce à une baisse de 30 milliards d'euros des charges sociales et de 10 milliards d'euros pour les impôts, avec la suppression de la contribution sociale de solidarité des sociétés et la baisse du taux de l'impôt sur les sociétés. Il faut que les pouvoirs publics nous envoient des signes de confiance et de cohérence et ne prennent pas des initiatives qui iraient dans le sens inverse. L'adoption d'une loi de finances rectificative avant l'été serait un premier signe tangible.