Dans nos travaux, nous sommes allés de surprise en surprise, constatant qu'en dépit de l'existence d'une multitude d'organismes chargés de la prévention contre les inondations, les choses évoluent très lentement sur le terrain, même dans des lieux ayant subi des dégâts sérieux, voire connus des morts. Nous nous sommes demandés pourquoi et avons abouti à la conclusion que le problème n'est probablement pas pris sous le bon angle. En effet, la question des inondations est uniquement posée sous l'angle de la protection, alors qu'il serait probablement plus judicieux qu'elle le soit sous celui de l'aménagement du territoire. Il ne s'agit pas de supprimer les risques, ce qui est impossible, mais plutôt de réfléchir au meilleur moyen de vivre avec, en résistant mieux aux inondations. Ce diagnostic va-t-il dans le sens des réflexions du CEPRI ?