Tant que nous n'aurons pas une vision claire des responsabilités, les PPRI seront l'objet de négociations risques contre mètres carrés constructibles, ce qui n'est pas satisfaisant. Nous avons l'impression que la réglementation actuelle, comme la jurisprudence, ne permettent pas une approche dynamique de la problématique d'aménagement du territoire autrement dit, de la question : comment faire face aux inondations tout en permettant la vie dans les territoires. Si le seul résultat prévisible d'investissements majeurs se résume à laisser stagner une commune, on ne risque pas de soulever l'enthousiasme, notamment en période de raréfaction des moyens financiers. D'un autre côté, si nous nous orientons vers plus de souplesse, il faut dire qui prend les responsabilités et jusqu'où. Rappelez-vous la levée de boucliers après Xynthia, lorsqu'il a été envisagé d'évacuer des zones pourtant dangereuses.