Rien ne peut être appliqué sans discussion préalable. En matière de PPRI, il existe des spécificités locales et chaque inondation a sa spécificité. Dans certains secteurs, les zones de danger sont déterminées en fonction de la hauteur de l'eau, mais cette dernière n'a pas les mêmes impacts selon la façon dont elle se produit (vague ou remontée progressive). Le PPRI est important. Cependant, j'ai vu des préfets avoir au début une exigence maximale et adopter progressivement, au fil du temps, une certaine souplesse. Par exemple à Orléans, une aréna doit être construite en zone inondable. Initialement, il était interdit de construire sur cette zone et l'autorisation a finalement été donnée. En effet, une inondation étant prévisible trois jours à l'avance dans ce secteur, toute manifestation éventuellement prévue a le temps d'être annulée. Le PPRI n'a donc pas été appliqué à la lettre.
Nous travaillons beaucoup sur ces sujets actuellement, en essayant d'analyser plus finement les enjeux. Il existe donc une évolution en la matière, comme l'avait montré un discours de Nicolas Sarkozy à Chaillot.