En Belgique, j'ai été témoin d'une différence de communication similaire entre la Wallonie et la Flandre. Cependant, selon les travaux d'un historien sur les peurs au moyen-âge, lors de la grande peste qui a décimé un Français sur trois, les pouvoirs publics se voulaient déjà très rassurants.
Il me semble qu'en France, la communication de crise a connu une véritable rupture lors de la canicule de 2003. C'est à cette occasion que les services du premier ministre ont demandé la première grande étude sur la communication de crise. En 2005, une circulaire était adressée à tous les préfets sur ce thème. La même année, un département dédié à la communication de crise était créé au sein du service d'information du Gouvernement. Une évolution a donc eu lieu.