Nous nous posons la question des modèles et de leur fiabilité ; il ne faut pas leur faire dire plus qu'ils ne le peuvent. Comment traduire en règlementation d'urbanisme l'existence de risques ? Étant élus locaux, nous savons que la réalité a peu de rapport avec la fiction selon laquelle les risques sont scientifiquement évalués et traduits sur des cartes. Selon notre expérience, comme vos études semblent le montrer, les cartes de zones inondables sont le résultat de négociations et leur caractère scientifique reste encore à démontrer. Pourriez-vous nous rappeler le résultat de vos études qui, s'agissant des risques technologiques et des inondations, ont porté sur la manière dont sont menées ces négociations entre les élus et les préfets ? Pour reprendre l'expression d'une personnalité que nous avons reçue, pour le maire, l'adversaire n'est pas l'inondation, mais le PPRI. Quelles sont vos conclusions ?