Effectivement, cela fait également partie de l'argumentaire repris par les élus, selon lequel les plans de prévention des risques ne proposant que de la réglementation sans entrer dans les projets de territoires, ils génèrent des contraintes qui réduisent les dynamiques de renouvellement urbain et peuvent conduire à la désertification des centre-ville ou à l'impossibilité de retravailler l'urbain existant. Une grande partie des débats sur les PPRI porte sur la mise en constructibilité de secteurs qui pourraient être urbanisés alors qu'ils sont placés en zones inondables. Mais il faut aussi poser la question de l'urbanisme existant. Du point de vue des services de l'urbanisme, les contraintes de l'urbanisme n'apportent pas de solution. Ils contraignent en effet le renouvellement urbain nécessitant de retravailler la mixité des fonctions, les morphologies, ou encore les hauteurs.