A titre d'exemple, je connais trois communes dans les environs de Tours, impactées significativement par le PPRI. L'une, Saint-Pierre-des-Corps, est ouvrière ; la seconde, Tours, comporte un centre historique et la troisième, La Riche, est résidentielle. Toutes trois, dans le projet de territoire de l'agglomération, ont des vocations différentes et complémentaires. Si elles appliquaient le PPRI sans dialoguer entre elles, elles passeraient à côté d'une partie de l'enjeu relatif à la maîtrise de l'urbanisme. Certaines communes ont vocation à rester des centres urbains quand d'autres sont plutôt destinées à développer des activités économiques. En matière de prévention des risques, il me paraît important de prendre en compte ces dynamiques de développement. A défaut, toutes risquent de s'orienter vers un même type de développement (zones d'activité commerciale, logement social ou autre). Aujourd'hui, le PPRI est vécu comme une contrainte qui n'alimente pas la réflexion du projet urbain.