Je pense qu'un des enjeux est l'émergence de nouveaux métiers, voire de nouvelles filières économiques, dans les domaines de la construction ou de l'architecture. Il me semble que les différentes compétences permettant la prise en compte du risque dans l'aménagement ne sont pas sur des logiques professionnelles et culturelles favorables à la communication. Les services de l'urbanisme recherchent le développement territorial, les services de l'environnement sont favorables à un retour à du périurbain maraîcher et souhaitent voir stoppée la construction dans les espaces inondables et les services de sécurité civile s'inquiètent des espaces qui, n'étant plus urbains, apparaissent difficiles à contrôler. Par exemple à Blois, qui a restitué tout son déversoir en procédant à des expropriations et à une désurbanisation, les services de sécurité civile s'inquiètent des nouveaux usages du territoire concerné.