Nous n'en avons pas encore réalisé mais l'envisageons dans le cadre de la mise en oeuvre de la directive européenne sur les inondations qui nécessite de cartographier cette crue. C'est un chantier important qui attend les différents services de l'État. Sur le Rhône, nous avons la chance de bénéficier de données hydrauliques déjà constituées, notamment grâce à l'étude globale Rhône, étude transversale multithématique. Il nous reste à mettre à jour la topographie pour avoir un bon degré de précision. En outre, sur le Rhône, nous disposons d'une donnée topographique très précise grâce à la base de données qu'a réalisé l'IGN sur ce fleuve, qui permet une précision à vingt centimètres de chaque point, avec un point tous les deux mètres. En outre, chaque fossé, digue ou talus a été relevé manuellement par des géomètres. L'IGN élargit actuellement cette démarche à d'autres bassins.