Je suis frappé par la capacité d'oubli des populations après les catastrophes. Parfois la mémoire revient, mais, le plus courant c'est une alternance de phases d'amnésie et de phases d'angoisse. L'amnésie explique en partie la difficulté que nous rencontrons à intégrer le risque comme l'une des caractéristiques essentielles du territoire. Mais l'amnésie permet de vivre.