En passant de mon travail de thèse à une position plus opérationnelle, j'ai été amené à travailler sur ces considérations. Dans le cadre du plan Rhône et de son volet inondation, nous avons développé une communication en rupture avec les campagnes de communication classiques, qui se traduisent souvent par la diffusion de messages descendants, via des plaquettes généralement assez mal reçues. Nous avons notamment fait appel à des supports culturels et artistiques tels que des photographies ou des films. Nous avons mis sur pied une programmation culturelle sur le Rhône qui visait, en étant très adaptée au territoire, à sensibiliser les populations. Nous avons ainsi pu investir l'espace public pour parler de la crue en dehors de la catastrophe. En outre, le recours à de tels supports nous a permis de sortir du registre très technique, voire technocratique, des documents règlementaires. Nous avons alors observé une réelle appétence des populations riveraines à l'égard de la connaissance. Nous avons été marqués par le succès de cette démarche. Les journalistes, relayant spontanément le message de prévention, ont permis de démultiplier son rayonnement et sa portée.
M. Pierre-Yves Collombat, rapporteur. - Concernant les modélisations en 3D, pensez-vous parvenir prochainement à modifier des paramètres en temps réel ?