Nous sommes pleinement conscients de la richesse des outre-mer en termes de biodiversité et je me porte garant devant vous que notre rapport saura donner aux outre-mer l'importance qu'ils méritent. S'agissant des plantes d'outre-mer inscrites à la pharmacopée, pensez-vous qu'il soit aujourd'hui possible et souhaitable de les sortir du monopole pharmaceutique ?
Dr Henry Joseph. - En ce qui concerne les plantes d'usage courant, oui. Cela permettrait d'élargir leur usage. C'est également, à mon sens, le seul moyen de pérenniser le savoir. Les pharmaciens, contrairement aux paysans, ne sont pas dans les champs ! Ce n'est pas eux qui transmettront aux générations futures les savoirs traditionnels !