Cette divergence me paraît d'origine culturelle. Il est en effet paradoxal qu'une culture qui est à l'origine d'un livre comme 1984 ne s'intéresse quasiment pas aux données de masse et à l'évolution des nouvelles technologies qui sont si prisées par les jeunes qui y trouvent une liberté apparente. Les start-ups, dont les activités se fondent sur les réseaux sociaux, suscitent par ailleurs un réel engouement. Cependant, un contre-mouvement, qui promeut la transparence totale et la protection de la vie privée, est en train de s'amorcer.
Il y a en effet des divergences culturelles. Les Français promeuvent le droit à l'oubli ce que, du reste, nous évoquons dans notre rapport. Nous pensons également que l'utilisation des données devrait se conformer à des limites temporelles. Certes, nous espérons que les citoyens vont se réveiller, mais cela ne nous paraît guère concevable à court terme !