Il ne faut pas limiter l'intervention du psychiatre à ce qu'on appelait autrefois la folie. Il s'agit simplement de médicaliser l'acte et d'intervenir comme en chirurgie bariatrique alors que les obèses ne sont pas fous. Le médecin traitant n'est plus le médecin de famille qui connaissait la personnalité de ses patients. L'intérêt d'une consultation, qu'elle soit psychiatrique ou psychologique, est d'amener le patient demandeur à se poser des questions.