La Suisse, qui prend en charge la totalité de l'opération, compte, il est vrai, très peu de cas. En France, il y a 30 000 victimes : on peut comprendre que le chiffre effraye. Entre le suivi semestriel qui comporte une échographie voire une IRM et les visites chez le médecin qui prescrit ces examens, le coût global du suivi médical annuel des femmes implantées est très élevé. Il correspond à la somme déboursée pour pouvoir être explantée puis réimplantée. En plus des traitements médicamenteux, cela reviendrait sans doute moins cher de prendre en charge la réimplantation de nouvelles prothèses.