rapportrice. – Vous avez évoqué l’idée d’une croissance moindre diminuant les recettes. L’approche selon laquelle un modèle moins polluant est moins coûteux, avec des recettes moindres associées à des dépenses moindres, en particulier grâce à la prévention contre les maladies chroniques, vous semble-t-elle pertinente ?
Ensuite, sur les coûts sociaux de la transition écologique, que pensez-vous d’une prise en charge de la transition professionnelle de secteurs amenés à disparaître ? Mutualiser ces dépenses accélérerait-il la transition, réduisant du même coup lesdits coûts sociaux ?
De même, sur le chèque alimentaire, des prestations similaires ne pourraient-elles avoir un effet vertueux sur la santé de la population, en consommant bio, tout en finançant un système agricole plus respectueux de l’environnement ? Certes, on dépenserait plus, mais cela serait compensé par un modèle plus vertueux.
Ensuite, monsieur Pellet, quelles conséquences concrètes attendez-vous de la budgétisation ?
Madame Fourcade, ne devrait-on pas davantage concevoir, au-delà de la sécurité sociale, des politiques environnementales efficaces en tant que moyen d’action sur la protection sociale et donc de prise en compte sur son financement ?
Enfin, monsieur Libault, vous avez mentionné des réserves financières. Comment les mettre en place ?