– On a évoqué l’environnement de la santé et les ressources, mais on n’échappera pas à l’arbitrage au sein des dépenses de santé dans un contexte de raréfaction des ressources alors que de nouvelles dépenses seront nécessaires pour adapter notre système au réchauffement climatique, et entre consommation privée ou publique. Personne n’a de recette miracle pour élargir les recettes.
M. Guillaume Chevrollier. – S’agissant du financement, de la nécessité d’une certaine sobriété des dépenses compte tenu de la raréfaction de la ressource, une piste n’est-elle pas la mutualisation de la recherche ? Il en faut davantage, notamment au niveau européen. Peut-on le mettre à l’agenda de la présidence française de l’Union européenne ? Quelles sont les réflexions menées chez nos partenaires sur ce sujet ? Quelle place les acteurs privés pourraient-ils occuper dans la sécurité sociale écologique ?