On aborde généralement le dopage comme un moyen d'améliorer les résultats, mais l'on insiste rarement sur le fait que cette pratique est néfaste pour la santé. Vous avez développé des propositions de lutte contre le dopage par rapport à la prévention, à l'information et à la sensibilisation du public.
Je pense que les fédérations doivent réaliser un véritable travail dans ce domaine, et ce dès le plus jeune âge. On trouve en effet des enfants de quatre à cinq ans dans les baby clubs, où l'on rencontre davantage un esprit de compétition qu'une recherche de développement harmonieux et de bienfaits sur la santé. Il y a donc un véritable travail à initier auprès des parents et des éducateurs.
Je pense aussi que cela peut être plus efficace que par le passé, l'opinion publique étant en train de changer face aux problèmes de la pilule ou du Mediator. Les gens sont aujourd'hui sensibilisés aux effets néfastes de certains médicaments ou produits dopants...