L'éducation nationale en France fait largement penser à l'église catholique romaine. J'en veux pour preuve que, comme vous venez de le rappeler, les expérimentations sont le plus souvent impulsées d'en haut et qu'il est très difficile de parvenir à faire émerger les initiatives émanant de la base. Prenons l'exemple de Célestin Freinet, qui a dû être excommunié plusieurs fois de l'éducation nationale pour qu'enfin on considère que l'expérimentation qu'il avait initiée pouvait réussir.
Quel regard portez-vous sur ces expérimentations venues d'en bas, au premier rang desquelles celle des micro-lycées, dont j'ai récemment eu l'occasion de rencontrer l'un des fondateurs ? Certaines de ces expérimentations ont-elles été prises en compte, à une plus grande échelle, une fois couronnées de succès ?