a indiqué que le bâtiment embauchait 100 000 personnes par an depuis huit ans et que les chefs d'entreprise trouvaient ainsi manifestement les salariés dont ils avaient besoin. Le système de formation initiale forme 60 000 personnes par an, le complément étant apporté par l'AFPA ou par contrat de professionnalisation et autres dispositifs contractuels. C'est ainsi que des femmes licenciées à Troyes du secteur textile ont été formées aux métiers du bâtiment avec l'ANPE et l'AFPA. L'objectif est de passer de 10 000 à 30 000 femmes sur les chantiers du bâtiment à la fin de 2009. Il n'y a donc pas véritablement de pénurie de main-d'oeuvre dans le bâtiment. Il est vrai, cependant, que les CFA peuvent parfois faire défaut : c'est ainsi qu'en région Provence-Alpes-Côte d'Azur 400 jeunes ont été « laissés sur le bord du chemin », alors qu'ils avaient trouvé une entreprise formatrice, faute de place en CFA : le conseil régional a estimé ne pas avoir les moyens de fournir sa part du financement et certains établissements de l'Education nationale, où il avait été envisagé de créer des sections d'apprentissage, n'ont pas suivi. Les établissements de l'Education nationale ont pu se montrer plus ouverts dans d'autres régions. La création d'une unité de formation par apprentissage (UFA) est possible par le moyen d'une convention entre un centre de formation d'apprentis et un établissement d'enseignement public ou privé sous contrat, ou un établissement de formation et de recherche.