L'implication du directeur académique des services de l'Éducation nationale (Dasen) a été déterminante pour instaurer un dialogue convaincant avec les équipes éducatives, les parents et la collectivité dans les écoles où il y avait problème ; finalement, ce dernier a retenu le protocole que nous lui avions proposé.
L'impact de la réforme représente une augmentation de 12 % du budget éducatif de la ville d'Arras, soit 966 000 euros de dépenses complémentaires (72 000 euros pour la gestion du mercredi et 894 000 euros pour celle des temps périscolaires avec le recrutement de 178 intervenants). Le budget de fonctionnement de la ville est de 70 millions d'euros, le coût de l'éducation est de 7 millions d'euros. Le coût net de la réforme après subventions est de 700 000 euros. Ces subventions n'incluent pas les aides de la CAF dont les exigences représentent des contraintes administratives lourdes et coûteuses qui nous ont fait y renoncer jusqu'à présent. Nous lui demandons de faire preuve de souplesse car déclarer six centres d'accueil collectif de mineurs nécessite trois mois de travail à temps plein.