Je voudrais d'abord vous remercier pour les éclairages que vous nous avez apportés sur ces formations, à la fois qualifiantes et professionnalisantes. Ces mots sont souvent opposés dans l'enseignement supérieur et général, je me réjouis donc que nous puissions disposer en France de formations avec un taux d'insertion absolument idéal.
Quelles sont les raisons du faible taux d'étudiants en architecture en France et du faible ratio d'architectes par habitant ? Derrière ce numerus clausus, existe-t-il une volonté politique de limiter depuis de longue date le nombre d'inscriptions dans ces formations ?
Quelle est la part d'apprentis dans vos écoles ? Aujourd'hui, un apprenti sur trois est dans l'enseignement supérieur, avec une augmentation conséquente de leur nombre au cours des trois dernières années.
Nous savons que notre pays est souvent pointé du doigt en matière de rénovation thermique des bâtiments. Existe-t-il un label particulier qui permettrait de donner confiance aux propriétaires et aux bailleurs pour se diriger vers ces rénovations ? De fait, nous avons affaire à des professionnels qui ne sont pas de qualité égale.
Vous n'avez pas évoqué l'impact du distanciel durant la crise sanitaire. J'imagine que, pour ce type de formation en particulier, l'impact a été important. Ressentez-vous toujours cet impact aujourd'hui ?
Par ailleurs, les regroupements sont-ils induits par la réforme de 2018 ? Pourriez-vous préciser des projets de regroupement éventuels ? Quels sont les droits d'inscription en moyenne pour l'ensemble des 20 écoles ? Je rappelle à mes collègues que dans d'autres formations, la subvention de l'État ne s'élève pas à 10 000 euros, mais à 1 000 euros par étudiant.
Les maires ont un contact parfois privilégié avec certains architectes : les architectes des bâtiments de France. Rentrent-ils en ligne de compte dans une spécialisation dans la formation proposée aux architectes ?