Intervention de Philippe Bach

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 1er mars 2023 à 9h30
Audition de Mm. François Brouat président du collège des directeurs des écoles nationales supérieures d'architecture ensa et olivier celnik élu au conseil national de l'ordre des architectes d'île-de-france

Philippe Bach, directeur de l'école nationale supérieure d'architecture Paris-Val de Seine :

Pour la formation des ABF, il existe une formation dédiée à l'école de Chaillot. Dans toutes les écoles d'architecture, il existe aujourd'hui au niveau master ou post master, des diplômes spécialisés, des départements, des domaines d'études consacrés à la question de la transformation du patrimoine ou de l'intervention ur le bâti existant. Pratiquement toutes les écoles sont en étroite relation avec des CAUE sur les territoires. Dans nos écoles, interviennent également des architectes urbanistes et conseils de l'État, facilitant ainsi le maillage territorial de nos écoles, bien au-delà du territoire d'implantation de chaque école. Par exemple, à l'école Paris Val-de-Seine, nous intervenons à Villefranche-de-Conflent dans les Pyrénées-Orientalesdans le cadre du programme intitulé « Petite ville, grand patrimoine ». Nous intervenons également à Ambazac en Haute-Vienne. Ces deux exemples illustrent bien le fait que chaque école se projette loin de son territoire.

Un ensemble de chaires partenariales de recherche est en place. L'habitat de demain est porté notamment par la chaire « Le logement de demain ». D'autres chaires portent sur des questions patrimoniales, comme la reconversion du patrimoine hospitalier. La loi LCAP organise la possibilité pour les écoles de mener des missions d'expertise. Se pose ainsi la capacité, dans le cadre du référentiel national d'équivalence horaire, de décharger nos enseignants en heures complémentaires ou en décharge pour porter ces missions d'expertise.

Nous avons de grandes marges de progrès pour améliorer le nombre de contrats doctoraux, aujourd'hui encore faible. Nous portons des contrats CIFRE, autre façon de financer ces contrats doctoraux. Cependant, les contrats doctoraux impactent le plafond d'emplois des ENSA. Ainsi, nous sommes obligés de faire porter ces contrats doctoraux par nos communes. Une piste d'évolution consisterait à dégager ces contrats doctoraux des plafonds d'emplois des ENSA.

Compte tenu des nouvelles missions des ENSA, nous avons besoin de développer l'attractivité de nos emplois administratifs. L'attractivité de nos emplois enseignants se porte plutôt bien. De plus, l'effort devrait se diriger plutôt vers les services supports et la possibilité de recruter des cadres administratifs de haut niveau.

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