Les négociations sur ces questions sont conduites essentiellement par nos collègues du ministère des affaires étrangères. Un certain nombre de pays sont favorables à ce que ceux qui sont en capacité de mener des activités d'exploitation puissent le faire. D'autres considèrent au contraire qu'il convient de bloquer, stopper ou ralentir ces activités tant que les écarts en termes de capacités techniques entre les États ne sont pas comblés.
La France n'a pas d'opposition de principe à l'exploitation des fonds marins, à l'exclusion de certaines zones, notamment les aires marines protégées. En outre, cette exploitation ne peut se faire sans études d'impact et environnementales. Nous plaidons donc pour une position équilibrée, mettant l'accent sur la connaissance et le développement technologique, qui nous paraissent prioritaires.