Je m'adresse maintenant aux jeunes élus qui nous ont fait l'amitié d'être à nos côtés ce matin. Je remarque avec intérêt la diversité de vos mandats : municipal pour Hugo Biolley, départemental pour Céline Goeury et Clémentine Barbier et régional pour Benjamin Flohic et Sophia Habibi-Noori.
Nous aimerions que vous nous expliquiez ce qui vous a décidé à vous présenter aux élections et que vous nous parliez de votre parcours d'élu. Je pense notamment à Céline Goeury, élue conseillère municipale à 22 ans avant de devenir conseillère départementale de la Gironde.
Un engagement associatif a-t-il joué un rôle dans vos vocations politiques ? Je m'adresse plus particulièrement à Benjamin Flohic, dont nous connaissons l'engagement associatif. Quelle a été la part de cet engagement dans votre décision de vous présenter aux élections ?
Vous sentez-vous les uns et les autres investis, en raison de votre âge, d'une responsabilité particulière à l'égard de la jeunesse ? Avez-vous porté des initiatives destinées aux jeunes au sein de l'assemblée où vous siégez ?
Certains d'entre vous sont encore étudiants. La conciliation de votre mandat et de vos études vous pose-t-elle des problèmes ? Jugez-vous nécessaire de faire évoluer le statut des élus pour que d'autres jeunes puissent suivre votre exemple ?
Quelles mesures seraient, selon vous, susceptibles de donner envie aux jeunes de voter et de participer à la vie démocratique, nationale ou locale ? L'échelon local vous semble-t-il le plus pertinent pour intéresser les jeunes à la vie politique ?
Enfin, vous n'avez pas eu besoin d'une telle mesure, mais que penseriez-vous de quotas de jeunes dans les élections locales, comme nous l'a suggéré le Forum français de la jeunesse ?
J'ajoute une question à l'attention du benjamin des maires de France, Hugo Biolley : Monsieur le Maire, après un peu moins de deux années de mandat, quel regard portez-vous sur votre action ? Ce mandat vous a-t-il donné envie d'évoluer dans votre parcours d'élu ?
Madame Goeury, en tant que déléguée à la citoyenneté et à la laïcité du département de la Gironde, vous auriez aussi bien pu intervenir lors de la première séquence. Je suggère donc, Madame la conseillère, que vous preniez la parole en premier.