En réponse, M. Dominique Balmary a explicité son rôle de coordinateur et souligné que le CNPTLV avait d'ores et déjà clarifié les conditions de financement de l'apprentissage. Concernant les chômeurs, si la formation n'est pas la « panacée », la mise en place d'un référent unique à l'ANPE offre des perspectives prometteuses et, de fait, le taux de placement après certains stages organisés par l'association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) peut atteindre 80 %. Puis Mme Françoise Amat a insisté sur le rôle du CNPTLV en matière de concertation sur l'apprentissage, dont les règles se trouvent très éclatées.
Enfin, M. Dominique Balmary a précisé à M. Jacques Legendre, qui s'interrogeait sur le nombre exact de jeunes sortant du système scolaire et universitaire sans diplôme, qu'ils étaient au nombre de 60 000 au niveau VI, le plus bas degré de qualification, qu'on dénombrait 80 000 jeunes sortant du système scolaire sans diplôme avant le Bac, et que 85 000 étudiants ne parvenaient pas à mener à bien un premier cycle universitaire, puis indiqué à M. Bernard Seillier, qui avait évoqué les chiffres du rapport du conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (Cerc), que les évaluations en circulation correspondaient à des catégories non stabilisées.