En réponse, M. Marc Ferracci a indiqué qu'il serait souhaitable d'évaluer les dispositifs Unedic conventionnés et les dispositifs homologués, et a estimé qu'une certaine rupture s'était produite en 2001 avec l'instauration de l'AREF, puis avec la suppression de la dégressivité des allocations dans le Pare. Il a aussi jugé souhaitable d'envisager un nivellement « par le haut » des rémunérations des stagiaires, car actuellement le dispositif est trop complexe.
a aussi indiqué qu'il était favorable aux maisons de l'emploi et de la formation, tout en insistant sur l'importance d'inciter les chômeurs à faire un réel effort de recherche d'emploi. Sur le « guichet unique », M. Jean-Claude Carle, président, ayant souligné qu'il ne fallait pas perdre de vue le rôle crucial de la proximité, M. Marc Ferracci a estimé que l'accompagnement des chômeurs était insuffisant (en général, une entrevue de quarante-cinq minutes tous les six mois).
Il a également noté l'existence d'une sorte de « malfaçon » dans le système de formation des salariés, dans la mesure où la formule consistant à « former ou payer » est inéquitable pour les moins qualifiés, et pour les petites entreprises qui supportent une part du coût du système, alors qu'elles n'ont pas forcément besoin de former leurs salariés.
Il a défendu, en conclusion, l'idée d'un service public de l'emploi placé sous la responsabilité de la puissance publique, dans la perspective de traiter globalement les effets collatéraux du chômage sur la société, citant notamment la violence et la délinquance.
a enfin regretté que le système de formation soit sous l'influence d'une offre pléthorique, les prestataires ayant tendance à placer les prescripteurs devant le fait accompli, et a relevé la nécessité de renforcer la notation ou la certification. Il a aussi considéré que la présence des sectes dans le système de formation n'était pas un phénomène significatif par rapport à l'ensemble des problèmes.