Vos constats sont convergents sur le fait que les premières sollicitations d'aide alimentaire sont majoritaires dans le public étudiant auquel vous vous adressez. Cela permet d'espérer que la situation se rétablira avec le retour à la normale, et que ces aides deviendront moins indispensables.
Vous avez évoqué une forte mobilisation de bénévoles. Avez-vous également enregistré une hausse significative du montant des dons ? La générosité, la solidarité des Français s'est-elle accrue durant cette période ?
Des étudiants ont été amenés à abandonner leur logement très tôt durant le premier confinement, et à nouveau au cours de cette année universitaire. Ils sont désormais chez leurs parents, qui eux-mêmes peuvent être confrontés à des difficultés financières. Comment aller chercher ces étudiants pour faire en sorte que leur précarité soit aussi résorbée, autant que faire se peut ? C'est certainement plus compliqué...