Intervention de Nicolas Mazzucchi

Commission des affaires européennes — Réunion du 2 mars 2023 à 9h00
Énergie climat transports — Table ronde « l'europe face à la nouvelle géopolitique de l'énergie » avec m. nicolas mazzucchi directeur de recherche au centre d'études stratégiques de la marine cesm ; m. yves jégourel professeur titulaire de la chaire économie des matières premières du conservatoire national des arts et métiers co-directeur du cercle cyclope ; mme blandine barreau analyste de l'équipe des perspectives énergétiques mondiales à l'agence internationale de l'énergie.

Nicolas Mazzucchi :

Il faut préciser que l'uranium n'est que le composé d'entrée de la chaîne de valeur du combustible nucléaire, et une donnée relativement marginale, surtout en comparaison des hydrocarbures. Nous bénéficions aujourd'hui de stocks de combustibles pour de nombreuses années, et il ne faut pas oublier de citer le Canada, membre de l'OTAN et acteur très important dans la fourniture d'uranium. En dehors du Kazakhstan, les deux plus gros producteurs sont aujourd'hui le Canada et l'Australie. La France est de moins en moins exposée au Niger, et d'autres pays producteurs d'uranium, potentiels ou réels, présentent moins de risques, comme les États-Unis, la Namibie ou l'Afrique du Sud.

En outre, l'important dans la chaîne de valeur du nucléaire est la capacité d'enrichissement et de fabrication du combustible, qui est franco-française.

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