Il s'agit d'une de nos missions centrales : contribuer à la transformation numérique de l'école via la formation des enseignants.
La crise sanitaire a profondément transformé les pratiques, en accélérant les évolutions à l'oeuvre. À ce titre, nous avons mené avec l'institut de sondage BVA une enquête portant sur 1 200 enseignants, laquelle s'est achevée en décembre 2020.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les enseignants ne sont pas hostiles à la formation à distance, pour une raison simple : ces formats sont bien adaptés aux contraintes de temps auxquelles ils sont confrontés. Comme la Cour des comptes l'a souligné, le temps de formation des enseignants est souvent pris sur le temps de classe et impose donc des remplacements.
Ces dispositifs permettent des temps de formation courts et, dans un contexte bien particulier, les enseignants s'en sont emparés très vite. Un webinaire, c'est une heure ou une heure et demie d'échanges entre un expert et, au maximum, cinquante personnes - nous essayons de réduire les jauges
L'étude BVA, qui a été diffusée jeudi dernier et que nous pourrons vous adresser, souligne que ces modalités très souples de formation sont demandées. Dans ce cadre, les enseignants peuvent se former sur leur temps libre. Ils apprécient également l'hybridation, avec des temps de partage permettant des échanges relatifs aux pratiques. Ceux-ci sont importants : les enseignants ne veulent pas d'une formation descendante.
Enfin, les contractuels et titulaires en début de carrière cherchent avant tout de bonnes pratiques pour faire la classe.
Ces éléments nous ont permis d'adapter notre offre, pour éviter tout doublon avec ce que propose le ministère et pour créer une envie de formation chez les enseignants. Notre but est que de plus en plus d'enseignants viennent se former chez nous pour s'approprier des problématiques difficiles et évolutives, comme celle dont nous traitons aujourd'hui.
Nous sommes un opérateur assez malléable : nous pouvons décliner les politiques publiques très finement dans les territoires et répondre très vite à une commande publique. Nous pouvons aussi aller chercher de multiples partenaires - experts, chercheurs, réseau des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspé), inspection générale, ministère, etc. - pour nous adapter aux besoins des enseignants et à la demande de qualité, qui est très forte sur de tels sujets.