Absolument, et notamment avec les maires des communes concernées. Nous avons créé un groupe de travail intitulé Commémorer localement autrement, né du constat suivant : les grandes journées commémoratives nationales laissent peu de place à l'improvisation et aux nouvelles formes d'expression de la commémoration. Il est important de souligner que la cérémonie n'est qu'un temps de la commémoration. La cérémonie peut être le point final de la commémoration ou permettre de s'interroger sur son sens général, mais la commémoration ne se résume pas à la cérémonie. Je partage votre avis quant au manque d'intérêt des jeunes à simplement assister à une cérémonie. Ils souhaitent en effet plutôt y participer.
Ce constat justifie la mise en place d'un travail dense de coopération et de commémoration avec l'Éducation nationale, les associations ainsi que les élus locaux. Nos directeurs de services départementaux rencontrent d'ailleurs régulièrement les correspondants « Défense », afin d'échanger sur les ressources mises à disposition par le service départemental de l'ONACVG. Pour faire participer les jeunes aux cérémonies, il faut également les faire participer à la commémoration. Dans l'idéal, une réflexion doit être menée avec le corps enseignant en complément d'une participation active de ces jeunes, qui peut se traduire de diverses manières : porter un drapeau, lire un texte, aider l'autorité locale à déposer des gerbes ou encore faire des recherches sur les noms inscrits sur le Monument aux morts.