Madame la sénatrice, je m'engage à me rendre dans votre commune et vous remercie à la fois pour votre invitation et pour l'aide que vous apporterez à notre groupe de travail.
Je partage totalement votre avis : nous faisons face à la disparition totale des participants au premier conflit mondial, un peu moins de 3 500 combattants de la Deuxième Guerre mondiale sont encore en vie en France et les participants au conflit algérien commencent également à disparaître. Nous passons donc d'une mémoire vivante à une « mémoire de pierre ». Travailler à partir d'un lieu spécifique est crucial et démontre un ancrage territorial. Un monument est un vecteur de transmission mais cela n'est pas suffisant. Le travail autour de la mémoire de pierre relève de la responsabilité de tous : élus, Éducation nationale, associations, jeunes, ONACVG notamment. Il s'agit d'un travail essentiel, complexe et évolutif, et les bonnes volontés sont toutes les bienvenues. Il est évident que nous ne parviendrons pas seuls à dynamiser les enjeux de citoyenneté.