a ensuite souligné la nécessité de déterminer avec plus de précision les coûts de formation et l'évaluation de leur efficacité. Il a cité, à ce titre, des études réalisées sous l'égide des CCI, destinées à mesurer l'insertion des jeunes et leur devenir professionnel, jusqu'à trois ans après leur sortie de formation.
En matière de financement de la formation continue, il a manifesté des réserves à l'égard de la centralisation des fonds par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), qui tend à aggraver les inégalités de formation entre les grandes et les petites entreprises. Evoquant les difficultés de gestion de ces dernières en matière de formation continue, il s'est dit favorable à un système de taxe mutualisée bénéficiant prioritairement aux petites et moyennes entreprises (PME). Il a rappelé, en revanche, que plus l'entreprise est grande, plus elle a les moyens de gérer la formation ou les carrières et signalé que la discussion du plan de formation constitue un espace privilégié de négociation dans les grandes entreprises.
Faisant observer que la formation ne se limite pas aux formes pédagogiques traditionnelles, sur la question essentielle du financement de la formation professionnelle, il a préconisé de consacrer des sommes plus importantes à la formation de ceux qui en ont le plus besoin et, notamment, aux salariés qui doivent faire face à une reconversion.