a précisé qu'une composante primordiale de la lutte contre l'illettrisme se situait dès l'enfance. Elle a souligné l'importance du travail de familiarisation des jeunes enfants avec l'écrit par des associations telles qu'Emmaüs et ATD-Quart Monde et a cité l'initiative d'une association martiniquaise qui met en oeuvre un programme en créole et en français visant à faciliter le lien entre l'écrit et l'oral. Le rapport à l'écrit étant culturel, il nécessite un accompagnement à l'école et en dehors de l'école. En cas d'échec académique, elle a aussi prôné l'introduction de cours de sensibilisation aux activités professionnelles dans les cursus scolaires.