Merci pour vos recommandations. Il ne faut pas faire n'importe quoi ni même prendre le risque de faire n'importe quoi. C'est dire la finesse des connaissances dont nous avons besoin, y compris pour l'exploration. Il nous faut des connaissances solides et non pas motivées par des intentions hâtives.
Le terme de doute a réveillé en moi de vieux réflexes. Il existe deux formes de doute : le doute sceptique, qui pourrait conduire à ne rien faire, et le doute méthodique qui consiste à dire qu'il faut de la connaissance. On ne trouve d'ailleurs pas toujours ce que l'on cherche. On trouve parfois des choses que l'on ne cherche pas ou dont l'utilité n'est pas évidente. C'est le propre de la recherche.
Nous aurons certainement à réfléchir à l'organisme qui est le mieux placé pour coordonner la construction de cette connaissance. Nous avons auditionné des entreprises qui nous ont expliqué que leurs travaux de recherche servaient la cause de la recherche publique. Sauf que la motivation qui les conduit à ces recherches n'est pas désintéressée. Que préconisez-vous en matière de formation, de connaissances et de recherche ?
Si nous ne nourrissons pas une ambition collective, d'autres s'en occuperont, et le résultat pourrait être désastreux.