Oui. La cartographie marine doit progresser. La question des ressources génétiques doit être explorée. Une recherche publique, transparente, permettant de mutualiser les données, est nécessaire.
Nous avons nous-mêmes mené une mission en commun il y a deux ans avec le CNRS sur le plateau guyanais sur un récif mésophotique (en basse lumière à environ 100 mètres). L'enjeu était un forage pétrolier de Total. Tout le monde pensait que ce récif était mort. Or il y a un écosystème totalement inconnu avec des espèces nouvelles. Il y aura une publication du CNRS cette année à ce sujet. On ne peut donc qu'approuver cette recherche, pour comprendre les écosystèmes ou encore pour évaluer l'interaction entre la biodiversité et le climat.