Intervention de Laurent Lafon

Mission d'information Conditions de la vie étudiante — Réunion du 25 mars 2021 à 14h30
Santé psychologique des étudiants — Audition de M. Mohammed Benlahsen président de l'université picardie-jules verne du docteur frédéric atger médecin chef de service bureau d'aide psychologique universitaire « bapu pascal » paris du docteur thierry bigot psychiatre vice-président de resppet de Mm. Yannick Morvan enseignant-chercheur université paris-nanterre patrick skehan délégué général de l'association nightline et mmes laurentine véron et fanny sauvade psychologues fondatrices et codirectrices de l'association apsytude

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon, rapporteur :

Merci d'avoir accepté de participer à cette table ronde, qui est une étape importante de notre mission d'information. Nous avons souhaité dissocier la problématique de la santé mentale de celle de la santé en général, et organiser une table ronde dédiée à la santé psychologique, qui constitue un sujet spécifique dont nous avons vu l'importance depuis plusieurs mois.

Ce constat est assez largement partagé : cette problématique reste mal connue. Nous attendons beaucoup de vos réflexions.

Je tiens à rappeler le constat que la crise du covid-19 a fait émerger des problématiques déjà existantes, puis qu'elle les a amplifiées et inscrites dans le débat public. Implicitement, cela revient à dire que les problématiques de santé mentale des étudiants perdureront jusqu'à la fin de la crise et si des réponses n'y sont pas apportées, au-delà de la crise.

Trois grands champs de questions sont à l'étude, en phase avec le questionnaire qui vous a été transmis : un point sur l'état de santé psychologique des étudiants, les maux dont ils souffrent et leurs causes. De par vos expériences respectives, vous nous direz si cette situation existait déjà avant la crise, dans quelles proportions et avec quelles caractéristiques. Vous nous indiquerez aussi quelle organisation de l'offre de soins est mise en place ou devrait être mise en place pour les étudiants, dans les établissements d'enseignement supérieur, universitaires et autres, en lien avec le reste du réseau de santé, en ville ou à l'hôpital.

Des questions de repérage, de signalement et d'identification se posent aussi. Nous souhaitons savoir si les outils existants ou les organisations mises en place sont satisfaisantes pour identifier les étudiants en souffrance et pour les prendre en charge.

Nous tenons de surcroît à vous entendre sur les réponses apportées spécifiquement au cours des derniers mois par le Gouvernement, en particulier avec la distribution de « chèques psy ». De votre point de vue, cette disposition doit-elle être poursuivie et prolongée ?

Enfin, vous évoquerez l'aspect essentiel de la prévention. Vous nous ferez part de votre point de vue sur les dispositifs existants mais aussi sur les enseignements qui pourraient être tirés de la crise.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion