Je vais vous présenter des chiffres de 2021, qui restent partiels.
Les demandes de rendez-vous ont crû de 27 % par rapport à 2020.
Les crises suicidaires, qui sont filtrées au niveau du secrétariat pour pouvoir être orientées, ont crû de 71 % depuis 2020, sans parler des situations en consultation.
Les acteurs ont su se mobiliser autour des étudiants, notamment les établissements d'enseignement supérieur. Tous les partenariats ont été étendus entre 2020 et 2021 : leur progression est de 142 %, ce qui correspond à des demandes de partenariat avec des structures avec lesquelles nous ne collaborions pas encore.
Nous intervenons dans différents champs d'action, couvrant tout le continuum qui va de la prévention de la souffrance à la promotion de la santé mentale, au développement des compétences psychosociales qui permettent de prévenir la souffrance, en passant par la prise en charge. Nous organisons notamment des speed meetings, des stands de sensibilisation visant à aller à la rencontre des étudiants de façon informelle, pour lever les freins à la rencontre d'un professionnel de santé mentale. Il peut en effet être difficile de solliciter le soin quand on se sent mal et d'identifier les acteurs susceptibles d'aider. De plus, nous proposons des ateliers de groupe qui portent sur des thématiques très ciblées - sommeil, stress, relaxation, méthodologie de projets - pour mieux outiller les étudiants, tout en bénéficiant de l'apport du groupe et du lien social, l'isolement étant une problématique étudiante importante.