Au-delà de ces actions de prévention, nous avons constitué un champ de consultations et d'accompagnement psychologique, qui nous appelons « Happsy Hours », d'abord en présentiel et sur les lieux de vie et d'étude, à des horaires adaptés. En résidence universitaire, nous intervenons en soirée. Ainsi, nous pouvons éviter de passer par un lieu de soins étiqueté comme tel, même s'il en est aussi proposé, tout en assurant l'accessibilité financière et géographique à l'information.
Nous proposons aussi depuis six ans des vidéoconsultations. Cette démarche répond notamment à des problématiques comme la mobilité étudiante, qui peut conduire à des ruptures dans les parcours de soins.
Certains étudiants ont en outre des emplois du temps chargés en raison notamment de parcours en alternance ou de « petits jobs » et les horaires souples autorisés par le distanciel permettent de répondre à ces contraintes, mais aussi d'éviter les freins d'accès, comme le handicap physique ou psychique. La continuité des prises en charge engagées pendant l'année a de surcroît pu être assurée par ces consultations à distance. Par expérience, nous savons que de telles prises en charge sont aussi efficaces, ce que confirme la littérature en la matière.