J'ai rejoint Civicpower après avoir créé l'application mobile NosLois. Pour résumer ce que nous faisons, je reprendrai les termes d'un de nos utilisateurs, agriculteur, qui écoute notre application vocale sur son tracteur pour se tenir informé des propositions de loi qui l'intéressent. Il a invité les députés et sénateurs de sa circonscription à télécharger l'application, car il estime que cet outil permet aux citoyens d'être mieux représentés.
Cet exemple résume notre démarche. Les citoyens sont à la recherche d'informations plus factuelles, plus régulières, qu'ils ne trouvent pas sur les réseaux sociaux. Il s'agit de créer le ciment de la confiance en établissant un lien, un contact, avec le travail du Parlement. En s'informant, on peut aussi s'impliquer et faire connaître son avis aux parlementaires. C'est de cette manière qu'on peut ramener les citoyens vers la chose publique et combler le déficit démocratique.
On ne demande pas à nos utilisateurs de s'intéresser à la politique ni d'être des spécialistes ; il leur suffit de nous dire où ils habitent et ce qu'ils aiment pour être informés sur le travail du Sénat et de l'Assemblée nationale et pouvoir interagir.
Notre promesse vis-à-vis des citoyens est de ramener des parlementaires sur l'application. Notre business model repose donc sur l'abonnement des parlementaires souhaitant interagir avec des citoyens. Nous sommes en quelque sorte l'anti-Twitter et l'anti-Facebook : il n'y a pas de commentaires ouverts, tout est anonyme et personne n'est tenu d'exprimer sa position. Nous recréons vraiment les conditions de l'isoloir pour faire voter les citoyens sur chaque projet et proposition de loi et retirer des faisceaux de sondage ou d'opinion politique qui peuvent être utiles au travail des parlementaires.